Le peuple Abouré de Moossou (Grand-Bassam) s’est ressourcé du 28 au 6 avril 2015 dans la forêt sacrée du deuxième quartier du village et a reçu la purification du géni protecteur, « Aweni ». Et cela marque la fin de la fête de génération, qui est un repère important identitaire. .
C’est en effet, la partie la plus importante de la fête de génération de Moossou. Et elle s’est déroule dans la nuit du 5 au 6 avril 2015. La génération Blouswè (les sages et les héritiers de la tradition) s’est soumit à la traditionnelle retraite de purification dans la forêt sacrée Aweni. Une retraite mystique aux flambeaux qui a pour objectif de chasser les mauvais esprits par le feu avec les pas de dense dénommé (Odoh). Ce cérémonial se déroule les dimanche et lundi de Pâques.
En effet, le dimanche nuit les initiés ont prit d’assaut le village avec une procession dont le départ a été donne au bout du second quartier de Moossou au cimetière du village. Histoire de communier et selle le pacte avec les ancêtres Cette étape très importante est passe au peigne fin.
Dès 4 heures du matin le 6 avril 2015, c’est le son du grand tambour « Attougblan » qui invoque les esprits les dieux les ancêtres les astres et les géni afin de participer à cette danse mystique « Fakwê » explique Raphaël Assoh..
De 6h du matin à 12h Se sont des guerrières vertus du pagne rouge autour des anches et des bandeaux rouge sur la tête qui se sont mit exergues, .ils ont fait la procession et la parade sur la lagune et un défilé terrestre. Tout ceci s’est passé, selon la catégorie d’âge dans la génération. Les toutes parades ont été ouvertes par la catégorie des « Baoulé » (les guerriers éclaireurs qui ont pour rôle de chasser les mauvais esprits et les ennemis), suivis des ‘’Djamian (ils fournissent la nourriture aux guerriers), les ‘’Djamian-Mélimbé (eux ils veillent sur le genre féminin) et les ‘’Attiblé’’ (les sages, gardiens du village et les garants de la société Abouré) ferme la parade lagunaire et la marche.
Pour le peuple Abouré de Moossou, la fête de génération est une identité importante qui permet aux filles aux fils du village de se ressourcer et de rester attacher aux ancêtres et la tradition. Pour réussir ceux-ci les héritiers de la tradition résistent au modernisme via la formation initiale qui est transmise pendant les fêtes de générations.
Notons que la fête de génération du second quartier Moossou a refusé du monde et s’est déroule une ambiance bon enfant et sans incident mystique et physique. Selon Raphael Assoh chef du quartier Bégnini et par ailleurs premier responsable de la génération Blouswê les ancêtres les dieux et notre géni protecteur « Awéni » ont agréé notre fête pour dire que les bénédictions les purifications ont été accorde.
Symphonie mombohi